Tirant une late sur la clope qui est tout juste coincer entre mes lèvres, je fixe la rue du regard, blasé. Du haut de ma fenêtre de mon appartement qui est tout de même assez modeste, je regardais le monde qui défilais sous mes yeux, sans une once de compassion ou autre sentiment. Je me contentais seulement de penser à ma petite personne. A ce que j'avais bien pu faire pour me retrouver dans une tels situation. Une vieille tenant un espèce de caniche en laisse s'arrête. Elle me fixe de son regard. Regard où je décèle sans problème de la surprise. Et aussi beaucoup de dégoût. Je suis si dégueulasse que ça. Me reculant de la fenêtre en levant les yeux aux ciels, j'enfilais un pantalon qui traînait sur le sol et revint à ma place initiale. La pauvre, si elle n'a jamais vu personne en boxer, j'peux rien faire pour elle, mais je pense que ça doit être bien triste si c'est le cas. Quel ennuie. Le sexe, je ne dirais pas que c'est la vie, mais que ça en fait bien partie. Peut être la moitié. Ou un peu plus. En gros, c'est primordiale, mais certainement pas le plus important. Moi, je suis du genre à ne pas pouvoirs m'en passer. Je pense que c'est une manière ou une autre de remplir une espèce de manque. Le délaissement de mon père sans doute. Sans trop que je sache vraiment pourquoi, il ne c'est jamais intéresser à ma petite personne. Inutile, bon à rien, fainéant, sans avenir. C'est les mots qu'ils utilisent généralement pour parler de moi. Sacré père. Pourtant, c'est bien l'une des dernières personnes qui devrais donner des conseils ou critiquer ses proches. Un infidèles incapable de tenir ses engagements ne devrais rien avoir a dire. Il ne devrait même pas obtenir une once de respect. Mais ces mon père. Il me donne de l'argent lorsque je suis en galère, donc l'insulter et le renier, ça ne serais pas trop intelligent de ma part. J'ai peut être l'air d'un idiot au premier a bord, mais j'ai un cerveau, et je sais m'en servir. A la plus grande surprise de ma sœur. D'ailleurs, en parlant d'elle, j'aurais bien besoin d'elle. Histoire d'avoir un peu d'aide à ranger mon appart et le remettre un peu à neuf. Seul, je pense que je coulerais sous le linge sale et les canettes de bières. Sans trop attendre, je pris mon téléphone en main et lui envoya un message des plus sympathique, qui, je suis sur, la fera rappliquer au plus vite. « Salut vieille moule, j'ai besoin de tes grosses main pour faire un peu de ménage. En échange, je te donne ma carte fidélité chez le boulanger du coin. » Pas la peine de signé, Milo allait très vite comprendre que j'en étais l’émetteur. Puis, je suis son frère, elle ne peut pas me laisser dans la merde comme ça. Je lui fais confiance. Et même si ça doit surement la faire assez chier de venir, je sais qu'elle viendra. En me gueulant surement un bon coup dessus, mais l'essentiel, c'est qu'elle soit finalement venu, non ? Milo est l'une des seuls personne qui me reste en faite. Caleb, mon meilleur ami, me fais plus ou moins la gueule. C'est quelques peu compréhensible en faîte. J'ai coucher avec sa copine, et il nous surprit. Il me parle, c'est mieux que rien. Mais je sent que parfois, il a juste envie de me foutre son poing en plein milieu du visage. Quand à la fameuse copine, qui est sans grande surprise, son ex, on est beaucoup moins proche qu'avant. Millie et moi, on se connaît depuis qu'on est gosse. Et avoir partager le même lit le temps d'une après midi a carrément jeté un froid. Cette connerie me donne en quelques sortes une bonne leçon. Coucher comme ça, c'est mal. Mais c'est un mal pour un bien. Et je préfère passer pour l'enfoiré de service que le fragile au cœur brisé qui n'arrive pas à remonter la pente. Enfin, l'ironie, dans tout ça, c'est que j'pense que je suis amoureux. Ouais, moi, Luis Lennon. Amoureux. Rien que d'y penser, ça me donne mal à la tête. Mais à quoi bon ressentir tout ces espèces de trucs bizarres qui rendent les gens bien trop idiots et tellement aveugle. Elle va se marier. Et d'un côté, c'est peut être pas plus mal. C'est dans un grand fracas que la porte de mon appart s'ouvrit, pour faire rentrer une petit brune au nez un peu retrousser. « Mes grosses main elles vont venir dans ta gueule, crétin. » Un sourire se répandit immédiatement sur mes lèvres. Elle était là. « Moi aussi je t'aime Mélanie. »