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(miles) hell to the no.

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Bianca Gianelli

Bianca Gianelli
Pseudo :
soft parade, manon.
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phoebe tonkin.
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kidd.

Âge :
vingt-six ans.
État civil :
célibataire.
Profession :
bibliothécaire.

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(miles) hell to the no. _
MessageSujet: (miles) hell to the no. (miles) hell to the no. EmptySam 8 Nov - 22:37


Bianca, vêtue d'un short en jean et d'un débardeur blanc, une paire de boots noires aux pieds, n'a strictement rien fait aujourd'hui. Bien entendu, elle a fait acte de présence à la bibliothèque. Or, il n'y avait pas un chat – ou alors la vielle propriétaire a déjà effrayé le peu de clientèle qu'elles avaient pourtant réussi à fidéliser. Toute la journée, elle a tourné au milieu des étagères, attendant la fiévreuse piqûre, attendant, peut-être, de voir le visage de Leister apparaître quelque part entre les livres. Qui sait ? Elle a traîné inlassablement. Vers dix-huit heures, alors qu'elle était sur le point de fermer la porte derrière elle, Miles est apparu comme par magie. Tu bosses pas ? Demanda-t-elle. Miles haussa les épaules en unique réponse. À l'évidence, il venait lui aussi de quitter le boulot. Ainsi elle lui proposa d'aller manger un bout au molly's. Le molly's, une des rares attractions de la ville, un bar pour lequel elle a beaucoup d'affection. Voilà maintenant une heure qu'ils y flânent. Bianca papillonne sur son divan, en face d'un Miles à l'évidence grognon – Miles est toujours de mauvaise humeur, un trait de caractère qui amuse Bianca. Il se plaint des connes du coin. Bianca rigole et essaye de lui soutirer un nom mais, aussi épuisé Miles puisse-t-il être, il ne trahit pas pour autant le secret professionnel. Bianca est persuadée que sa patronne lui rend visite au moins une fois par semaine. Madame Sheppe est barge, tout le monde le sait, cela n'étonnerait personne qu'elle soit aussi hypocondriaque. Son assiette sur la table, elle agite sa dernière frite en direction de Miles, les yeux brillant de malice. – Tu es bien con pour un type qui sauve des vies. Elle croque enfin sa frite, son regard vert détaillant Shepherd, un sourire aux lèvres.  – Je te préviens, mon vieux, je ne passerai pas la soirée à t'écouter geindre. Elle frotte ses mains l'une contre l'autre. – Que tu le veuilles ou non, cette ville et les vielles putes qui la peuplent font maintenant partie de ta vie, tu vas devoir t'y faire. Elle fronce ses sourcils, se retenant de rire devant la gueule de son ami. – Rosedale est comme ta famille. Tu ne l'as pas choisi mais tu dois la supporter. Elle soulève son verre de coca, l'agite sous sa bouche un moment avant d'en boire une longue gorgée et de le reposer vide devant elle. – Je vais commander des bières, et tu raques car je suis ta putain de bonne étoile. Elle lève son bras, rieuse. Une serveuse ne tarde pas à s'approcher, elle commande deux pressions. Aussitôt servies, elles arrivent à destination. Bianca lève sa pinte, un sourcil en l'air. – À ta vie de merde.
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Miles Shepherd

Miles Shepherd
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oberlyn/raphaëlle
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Âge :
vingt-neuf ans
État civil :
célibataire
Profession :
jeune médecin

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(miles) hell to the no. _
MessageSujet: Re: (miles) hell to the no. (miles) hell to the no. EmptySam 8 Nov - 23:23



En sortant de son bureau, il hocha gravement de la tête en croisant Perkins, qui lui rendit le salut qu'il avait lui même instauré dès les premiers instants, en voyant son nouveau collègue endosser la blouse blanche. Celui-ci, comme il avait pu le remarquer chez bon nombre d'habitants de cette petite ville, possédait un panel de bizarreries qui l'avait au départ mis mal à l'aise, avant qu'il ne décide d'en faire son jeu. Perkins détestait les poignets de mains entre collègues ; pour lui, un médecin avait des allures d'infirmier sur un terrain de guerre, adoptant l'air toujours concerné, comme si le devoir s'apprêtait à leur sauter dessus. Mais, ce qui sautait depuis maintenant des mois à la gorge de Miles était le terrible ennui, rongeant toute motivation et bonne humeur. Les mamies se succédaient à une allure folle et jamais il n'aurait pensé voir, par jour, plus de retraités que de jeunesse. Croire que cette fameuse jeunesse était absente des ruelles de ce grand village était pourtant une erreur magistrale. Aussi, aurait-il pu rire de son infortune une fois la porte de son bureau claquée, retrouvant bon nombre d'amis de tous les horizons comme s'il n'avait jamais quitté les bancs et le quotidien de l'université de médecine. La triste réalité lui était pourtant apparue avec une rapidité désagréable : la jeunesse de Rosedale ne voulait pas de lui. La jeunesse de Rosedale lui crachait allégrement aux pieds, préférait bien souvent faire son tour dans le bureau de Perkins si tenté que la maladie les obligeât à pointer le bout de leur né enrhumé en consultation. Seuls les mauvais racontars de leur part lui témoignaient d'un minimum d'attention. Son seul défaut semblait résider dans le fait qu'il vienne de la ville -et pas n'importe laquelle, s'il vous plait- et traîne avec lui ce qui semblait être des buildings de vanité. Qu'il ait été prêt à vendre père et mère pour s'intégrer, on s'en fichait bien. Ce que l'on voyait était l'arrogance de l'homme de ville, celui qui était né avec une petite cuillère en or au coin de la bouche et qui, par le plus malheureux des hasards, s'était retrouvé en plein milieu d'une cambrousse de Louisiane. L'affaire semblait dès lors conclue et impardonnable, délaissant Shepherd dans la spirale noire de la rancœur. Son seul réconfort se trouvait placé en quelques noms qui égayaient son quotidien. Il sortit son portable de sa poche de jean, tenta en vain un coup de fil à Ethan pour savoir où il se trouvait, en quelle compagnie, et avec quel degré de disponibilité. Faisant chou blanc, il décida alors de passer par la bibliothèque où il serait certain de trouver la jolie Bianca qui, si elle avait prévu d'autres projets ce soir, serait contrainte de les abandonner devant l'embuscade qu'il lui tendait -en effet, il avait mémorisé ses heures de présence à la bibliothèque-. Les pas les avaient porté jusqu'au diner, seule attraction de la ville, qui pourtant lui faisait bien souvent grincer des dents. Comment apprécier la simple bicoque, quand on avait pour habitude de traîner dans les palaces. Rappelons également que le diner était rempli de ces gens qui ne le suivaient que d'un mauvais œil, et de ses patients aux maladies diverses et toujours peu exotiques. Il ne redressa pas le menton en écoutant Bianca l'alpaguer, pianotant un message pour sa sœur sur son portable. « et toi bien vulgaire pour une fille qui vit avec des livres. » répondit-il d'une même voix, rangeant enfin le smartphone pour gratifier d'un regard amusé son vis à vis qui semblait avoir volé toute la vie aux habitants de Rosedale. « Mais tout le monde ne cède pas bêtement à sa famille. Qui te dit que d'ici quelques mois je ne  vais pas faire ma crise d'adolescence, claquer la porte, prétendre m'en aller avec le garçon que j'aime pour une vie meilleure ? » il arqua un sourcil, portant une main pleine d'une fausse tragédie à son cœur. Bien entendu, la note ce soir porterait son nom. Et il aurait payé l'ardoise de Bianca, des parents de Bianca, des oncles, tantes, grands-parents de Bianca pour la remercier de sa simple présence. Il leva sa pinte. « A mon étoile, alors. » en but une gorgée avant de la reposer. « Je dois reconnaître que la bière n'est pas si mauvaise ici. Mais à part ça, franchement, dis moi ce qui fait le charme de Rosedale ? » il posa les deux coudes sur la table, joignit les mains comme support pour son menton, bien décidé à geindre quelques minutes de plus. « Rosedale c'est une ville fantôme ; quoi que même indigne pour le plus masochiste des fantômes. Comment tu peux te contenter du jukebox, des insanités de Joe à la poste, et des moustiques hein ? » un léger soupir agita ses lèvres. « Bianca, t'es aussi tarée que les vieilles putes de la ville je crois, c'est à ça qu'on devrait porter un toast. Au soleil qui grille la lucidité. »
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Bianca Gianelli

Bianca Gianelli
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MessageSujet: Re: (miles) hell to the no. (miles) hell to the no. EmptyDim 9 Nov - 2:55

Miles. Elle l'adore. Ce petit gars l'amuse. Quand il se fait orage, elle aime être son soleil. Il n'a pas voulu s'intégrer à Rosedale mais, après tout, le peut-il réellement ? La vie à Rosedale est tellement différente de tout ce qu'il a connu, ce pauvre vieux s'est retrouvé désemparé et, plus Bianca y songe, plus elle suppose qu'elle aussi l'aurait été à sa place. Elle n'a toujours connu que Rosedale, y restant pour sa mère. Elle s'est échappée, pourtant, le temps d'un moment, elle a pris la route avec Leister pour retrouver son père. Un père qui, à l'évidence, ne voulait plus d'elle. Bianca a été blessée, profondément attristée de voir que cet homme, qu'elle idéalisait autrefois, avait totalement refait sa vie, jusqu'à renier sa propre existence. Une déception amère et violente. Elle a fondu en larmes avant de refermer la porte derrière elle, voulant seulement fuir, fuir loin de la Nouvelle-Orléans. Pauvre connard, grogne-t-elle encore quand elle s'égare dans ses pensées. Ainsi elle était revenue le cœur lourd et s'était rapprochée encore plus de sa mère car, elle, elle ne la perdrait jamais. Si Bianca ne quitte pas Rosedale, c'est pour elle et seulement elle, cette femme pour laquelle elle ferait tout et n'importe quoi, ce symbole de la grande dame. Elle n'a pas parlé de sa mésaventure à Miles, Bianca n'aborde que très rarement les sujets qui la font souffrir, préférant la joie et la bonne humeur, telle la petite fée qu'elle se doit d'être. Elle sourit, toutes dents dehors, sincère, enjouée. – Justement, il y a quelques livres crapuleux. La présence, ce soir, de Miles lui fait de bien, l'apaise comme elle l'exalte. Bianca se sent poussée des ailes, elle ne le lâchera pas d'une semelle cette nuit. Elle pouffe de rire, soufflant entre ses lèvres un soupir amusé qui gonfle un instant ses joues roses. – Toi ? Laisse-moi rire. N'essaye pas de me faire croire que tu as quelque chose de sauvage. Imaginer Miles s'enfuir avec l'être aimé est plutôt cocasse quand on connaît sa situation actuelle. Bianca boit une gorgée de sa pinte puis la repose aussitôt, essuyant ses lèvres du revers de la main, un sourire illuminant à nouveau son visage. – T'es de mauvaise foi. Rosedale a plein de choses à offrir, il suffirait que tu ouvres les yeux pour le voir. Elle arrondit son regard pour mimer ses dires. – J'aime être une vielle pute, c'est ça la grande différence entre toi et moi.
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