Newt Ronan Pseudo : amandine
Avatar : Iain de Caestecker
Crédit : scarlett glasses(ava); caius(sign)
Âge : 24 ans
État civil : En couple, ce qui est étrange pour lui qui ne se souvient même pas de sa petite amie.
Profession : Artiste, dessinateur et peintre, même si dernièrement il n'a plus tout de sa tête et semble parfois incapable de tenir un pinceau.
| Sujet: (f/pris) au choix ✻ are we all lost stars trying to light up the dark Sam 8 Nov - 16:08 | |
| Nom : Au choix. Prénom : Daegan. Né(e) le : Au choix. À : Rosedale État civil : Célibataire, ça n'a jamais vraiment été son truc de s'investir émotionnellement dans des relations amoureuses. Surtout pas quand son meilleur ami à définitivement besoin d'elle, comme elle pense que c'est le cas depuis son accident. Activités : écrire ici. Réputation : adorable et fragile + Née à Rosedale, elle adore la ville. + Malgré les revenus précaires de sa famille, ses parents ont toujours tout donné pour elle, lui permettant même d’entrer à l’université. + Est légèrement plus intelligente que la moyenne. Lorsqu’elle était plus jeune elle a passé un test lui révélant qu’elle était un enfant à haut potentiel. Sincèrement elle s’en fiche. Ca n’a rien changé à la manière dont elle a vécu sa vie jusqu’à présent, malgré quelques facilitées. + Elle fait toujours passer les autres en premier. Cet altruisme finira par avoir sa peau parce qu’elle se tue à la tâche pour ses proches, mais rien n’y fait. Quand elle aime, c’est intensément, avec tout son cœur et son être. Etre son ami ça signifie avoir un soutien infaillible à tout moment, même lorsqu’elle est au plus bas. Elle s’est toujours émotionnellement investie dans ses relations amicales, contrairement à ses relations amoureuses. + C’est une jeune femme têtue, bornée qui rigole trop, ne réfléchit jamais avant de dire ce qu’elle a sur le cœur et est pleine d’une bonté débordante. Ce qu’on lui reproche souvent en lui disant que ça n’est pas possible et qu’elle doit être fausse. + Possède un tamaskan nommé Hati, un chien qu’elle a adopté il y a trois ans avec Newt. Elle considère la bête comme son propre bébé. + Habitué à en dire trop, à cause d’un manque d’inhibition, elle se trouve souvent dans des situations incroyables et a appris à en rire. Possédant depuis une lourde dose d’humour parfois dur à comprendre lors des situations les plus incroyables. Elle a rigolée sur le lit d’hôpital de son meilleur ami quand on lui a dit qu’il était dans le coma, comme si ça n’était qu’une vaste blague. + Vit sa vie pour elle-même et pas pour les autres. Personne ne peut lui faire changer d’avis, elle sait ce qui est bon pour elle et les autres peuvent aller se faire voir. + Un peu geek sur les bords, elle adore jouer aux jeux vidéos, regarder des animes et lire des mangas, aller à des conventions et passe beaucoup trop de temps devant sa télévision avec un bol de chips plutôt que de faire de l’exercice.
That's the way the human mind works. Whenever something is too unpleasant, to shameful for us to entertain, we reject it. We erase it from our memories. But the imprint is always there. Nothing is ever really forgotten
Daegan et Newt se sont rencontrés lorsqu’ils étaient enfant. Naturellement. Comme si le monde avait prévu cette rencontre des années auparavant. Newt s’était blessé en tombant de l’arbre du fond de son jardin et Daegan était venue à sa rescousse t’es un chevalier prêt à battre tous les dragons se dressant sur son chemin. Elle est rentrée chez lui, a ramenée de quoi le soigner et depuis ils ne se sont jamais plus quitté. Les deux enfants avaient compris bien avant leurs parents ce qui s’était passé ce jour là. Ils étaient devenus amis pour la vie, rien de plus. Il ne leur avait fallu qu’un seul regard échangé pour comprendre les plans que l’univers avait pour eux là où personne d’autre ne semblait voir l’évidence. Grandissant côte à côté, la proximité de leurs deux maisons leur permit de faire mille et une farce, s’introduire chez l’autre et passer des heures de silences à s’échanger ce que les mots ne pouvaient dire. A l’adolescence, nombreux étaient celles et ceux leurs disant qu’ils étaient en couple et que si ça n’était pas le cas ils devraient essayer. Têtus et surtout trop naïfs, ils ont toujours chassé l’idée d’un regard amusé avant de reprendre leurs affaires où elles en étaient. Les deux n’ont jamais sincèrement vu en l’autre un potentiel partenaire. Ce qui facilita énormément leur amitié lorsque l’un et l’autre ramenait un nouveau copain ou une nouvelle copine. Ils étaient accueillant, adorable, faisant de leur mieux pour être sympathique alors qu’une vague de jalousie leur nouait la gorge. Même s’ils ne l’ont jamais montré, l’un comme l’autre sont extrêmement jaloux et possessif. En aimer un autre n’est pas tant un problème, le véritable problème apparait lorsque cette autre personne prend plus de place. Comme si leurs cœurs ne pouvaient contenir qu’une personne et que cette personne avait déjà prise toute la place. Ils ont tout traversés ensemble, les petits tracas, les grands bobos, la peur, les doutes. Toujours présents pour l’autre ils faisaient offices de bouées de sauvetage lorsque l’océan qu’est la vie menaçait d’engloutir leur moitié. Car oui, ils se sont toujours considérés comme des âmes sœurs, platoniquement parlant. A l’arrivée d’une troisième personne dans leur duo, la petite amie de Newt, ils firent de leurs mieux pour garder leurs anciennes habitudes. Passant les trois quart du temps ensemble en faisant de leur mieux pour ignorer la jalousie de la petite copine du brun qui, dans le fond, n’avait pas tord. Ils réussirent à trouver une nouvelle dynamique, Daegan feignant de ne pas avoir mal à voir son meilleur ami passer de plus en plus de temps avec sa copine. Elle sentait les fiançailles arrivées et la perte définitive de Newt, bien qu’elle ne pouvait rien y faire. Cependant, l’impossible se produisit bien avant. Newt eu un accident de parachute et, avec énormément de chance, y survécu bien qu’il resta deux longs mois dans le coma. Deux mois que Daegan a passée à son chevet, réaménageant ses horaires pour être le plus longtemps avec lui. Bien vite, sa vie s’est résumée à la chambre d’hôpital du brun, les lectures qu’elle faisait à son chevet et les heures passées à pleurer sur son corps sans vie ou presque. Présente au réveil du brun, trop bouleversée par la nouvelle, par les retrouvailles avec son meilleur ami, elle ne contacta pas la petite amie de ce dernier qui, selon elle, ne venait pas assez le voir. Cause de tension entre les deux femmes. Elle profita de retrouver Newton avant que son monde ne vole en éclats lorsqu’il lui demanda qui elle était. Cela va faire trois semaines qu’il est réveillé et même si c’est toujours le même homme, il a toujours les mêmes traits et manies qui la font craquer, elle se rend bien compte qu’il n’est plus totalement son Newt. Il est plus doux, plus facile à vivre et à plus souvent l’air de ne pas comprendre où elle veut en venir quand elle essaye de blaguer. Cependant, Daegan est bien incapable de l’abandonner même si ça la tue de l’intérieur de voir le garçon avec lequel elle a partagée sa vie se transformer en un autre homme. De son côté, Newt ne comprend pas vraiment Daegan, qu’elle était sa place dans son ancienne vie, pourquoi elle s’accroche tant. Il était persuadée que c’était sa petite amie jusqu’à ce qu’on lui montre sa véritable compagne. Autant dire que tout est confus pour le brun qui sait néanmoins, sans comprendre comment, qu’il pourrait mettre sa vie entre les mains de cette fille là sans avoir peur un seul instant. Il a compris récemment que l’ancien lui devait être éperdument amoureux de Daegan, tout comme il devait être dans un déni complet à ce sujet là. Même s’il ne veut pas torturer la belle, il aimerait savoir ce qu’elle ressent de son côté, pouvoir l’aider à passer outre la disparition du garçon qu’il était. Néanmoins, il ne peut s’empêcher dans le processus de s’accrocher à ce brin de femme, comprenant sans mal pourquoi son prédécesseur était irrémédiablement amoureux d’elle. - Spoiler:
|►Please don't see, just a boy caught up in dreams and fantasies Enfermer dans l’abri de jardin familial, le brun poussa un énième râle douloureux en regardant l’œuvre lui faisant face. Ne restait presque plus rien de blanc sur l’ancienne toile de vierge. Au contraire, une bataille avait fait rage sur la toile et on pouvait y voir les différentes armées s’être massacrées longuement avant que Newt ne baisse les bras. Regardant son canevas souillé par ses idées imprécises et ses doigts agités, le jeune Ronan se recroquevilla sur lui-même un instant avant d’étouffer un léger cri de rage. Il sentait la frustration enflammer ses veines alors que se laissant guider par la colère qu’il ressentait il souleva la toile avant de la lancer dans un coin de l’étroite cabane. Grommelant des choses inintelligibles, l’adolescent passa une main lasse dans ses boucles désordonnées en se demandant s’il allait pouvoir y arriver. Après trois jours de jeun, des nuits sans fins passées à gober litres sur litres de caféine, il faisait face à la dernière ligne droite. Voila qu’il ne restait plus que vingt quatre heures au jeune homme afin d’achever sa candidature à la plus prestigieuse école d’art de la région. Peindre avait toujours fait partie de la nature de Newt. Depuis son plus jeune âge il n’avait jamais réussi à longuement rester éloigné d’un pinceau, encore moins d’un crayon. Persuadés qu’il ne s’agissait que d’une lubie, les parents du brun avaient payé pour le hobby de leur fils avant que ce dernier ne s’émancipe progressivement en affirmant qu’il s’agissait de sa passion. Il avait toujours voulu être un artiste, toujours désiré arriver à transmettre ce mélange d’émotions instables qui agitait son être. Newton n’avait jamais été comme les autres. Enfin… pas vraiment. Toujours le premier debout pour observer le levé du soleil, toujours le dernier couché afin de pouvoir profiter un peu plus longuement de sa journée. Il n’avait jamais été un gamin qu’on pourrait qualifié de normal. Tout ce qu’il avait toujours fait c’était de sortir de la norme. S’évertuer à ne pas être comme les autres. Il avait l’impression de vivre une vie composée d’émotions, de couleurs indescriptibles et d’une saveur sans nom. Newt avait toujours ressenti les choses différemment. Un peu plus fort. Un peu plus intensément. Cependant, il n’arrivait pas à faire parler ses doigts. Faire jaillir de ses mains les émotions dont il devait éclabousser sa toile. Laissant un grognement informe s’échapper de la barrière de ses lèvres, le brun poussa ses pinceaux et sa peinture au sol sans se soucier du béton déjà bien tâché par des années de pratique et d’énervements passagers. « Newton Jules Leandre, est-ce que ce sont des manières d’agir de cette façon ! Tu n’es plus un bébé à ce que je sache. » Un soupire las s’échappa des lèvres de l’adolescent en question qui se tourna pour observer le sourire amusé de sa meilleure amie. Lui offrant pour toute réponse une grimace, Newt se borna à l’ignorer alors qu’il attrapa une nouvelle toile de taille moyenne dans le tas posé négligemment sur une armoire. « Je pense sincèrement que si tes parents n’étaient pas plein de thunes, tu serais moins irascible et prompt à gâcher des toiles. Mais vu que tu es né avec une culière en or dans la bouche tu en as rien à faire on dirait… » « Je t’emmerde Daegan, sincèrement. » Un sourire amusé étira les lèvres de la jeune femme qui s’affala naturellement sur le vieux canapé usé posé dans le seul coin qui ne semblait pas avoir été aménagé dans le but de faire de l’endroit un véritable atelier de peinture. Après avoir posé son sac, la belle en sorti un livre de cours qu’elle entreprit de lire alors que Newt rangeait le bordel qu’il avait encore foutu en pestant sur ses nouvelles chaussures désormais recouvertes de peinture. Ca n’était que la troisième paire sauvagement saccagées de cette manière. Même si elle n’en disait rien, le regard pétillant de l’adolescente installée dans le vieux canapé était rieur et témoignait de l’amusant qu’elle éprouvait. « Si t’es venue pour te foutre de ma tronche toute la sainte journée, je pense que tu peux rentrer chez toi dés à présent. » Soupira t’il un peu méchamment. Newton n’y était pour rien, cela faisait tellement longtemps qu’il préparait son entrée dans une école d’art. Pas dans n’importe quelle école d’art, celle là en particulier, que l’idée d’échouer si proche du but était en train de le bouffer de l’intérieur. Alors, il passait simplement sa mauvaise humeur sur sa meilleure amie qui avait eu la mauvaise idée de venir le voir au pire moment. Néanmoins, cette dernière ne semblait pas le moins du monde perturbée. Pas même dérangée par sa tendance à l’agresser depuis qu’elle était arrivée. « Je suis venue pour m’assurer que tu étais toujours en vie et que tu n’avais pas dépassé une dose critique dans ta consommation de caféine. Mais si je peux au passage me foutre de ta tronche, je t’avoue que c’est un plus dont je ne me priverais pas. » Baissant les yeux avant de se détourner de l’adolescente, le Ronan poussa un énième soupire avant de grommeler des choses incompréhensibles. Comment il était censé arriver à produire un travail traduisant une émotion si en plus Daegan venait se foutre dans ses pattes ? Il avait déjà assez de mal pour qu’elle n’en rajoute une couche. « Newt, je veux juste t’aider. Faire un peu descendre la pression, mais si tu veux que je partes, je le ferais. Je suis désolé de te gêner. » Posant vivement son regard sur la belle, il était partagé entre le désir de lui dire de s’en aller et celui de la prendre dans ses bras en s’excusant. Ce n’était pas de sa faute, elle n’y était pour rien et pourtant elle était encore assez bonne que pour s’excuser pour des choses qu’elle n’avait pas faite. « Ne fais plus un mouvement ! Arrête même de respirer ! » Dit il fermement en récupérant l’appareil photo instantané qu’il gardait toujours dans une poche de son sac pour figer les choses qu’il voulait absolument peindre sans oublier aucun détail. Prise sur le fait, Daegan arrêta même de respirer sous les ordres de son ami. Attendant dans l’expectative, elle n’eu pas le temps de bouger que déjà il avait enclenché deux fois son appareil, laissant reposer deux polaroid d’elle. Un léger sourire étira les lèvres de la jeune femme qui s’autorisa à respirer alors que Newt accrochait ses deux clichés tout en observant ces derniers comme s’il s’agissait de trésor. « Je vais nous faire des sandwichs, je sens que la nuit va être longue et que ça fait un moment que tu ne t’es pas nourris correctement. » Perdu dans son monde, le brun entendit vaguement les mots de Daegan trop perdu dans sa contemplation que pour faire attention à cette dernière. Un léger sourire étirait les lèvres du brun qui pouvait presque voir son œuvre déjà finie sur la toile. Il sentait les coups de pinceau, la douceur, la dureté aussi. Attrapant un pinceau qu’il coinça entre ses dents, il s’affaira à étaler les couleurs dont il avait besoin sur son comptoir de fortune avant de sentir les mains de Daegan sur ses épaules. Tiré de sa rêverie, il posa un regard à moitié ailleurs sur la jeune femme qui lui souffla : « Je reviens tout de suite. » Hochant la tête, il replongea dans son monde alors que le négatif de son œuvre était imprimé sur ses rétines. Il pouvait sentir le regard de Daegan ne demandant qu’à être reproduit sur la toile vierge. Il pouvait sentir sa crainte, sa douceur, cette tendresse et l’amour. L’amour inconditionnel qui ne demandait qu’à être reproduit sur la toile. Il le savait. Au plus profond de lui-même, il savait déjà qu’aucune porte ne pourrait lui rester fermée avec ce tableau. But don't you dare let our best memories bring you sorrow La nuit était tombée sans que le brun ne s’en rende même compte. Il se souvenait avoir avalé le repas que les infirmières lui avaient apportées avant d’avoir regardé un documentaire animalier avant de s’être progressivement laissé happé par le sommeil. Cela faisait déjà deux bonnes semaines qu’il était à l’hôpital, passant ses journées à user ses fesses sur son lit, le reste du temps il faisait de la rééducation lorsqu’il ne dormait pas. Cela faisait déjà deux bonnes semaines qu’il voyait des spécialistes, des personnes censées l’aider à retrouver sa mémoire si c’était possible. Il voyait toujours les mêmes visages, des proches déguisés en étranger. Newt pouvait sentir dans leurs regards la douleur qu’ils éprouvaient. Il sentait à chaque soupire les mots qu’ils s’empêchaient de prononcer. Avec le temps, le brun avait cessé de compter les personnes qu’il avait involontairement blessé en ne se souvenant pas d’eux. A chaque fois qu’un nouvel étranger apparaissait dans l’encadrement de la porte, il pouvait voir le même regard plein d’espoir peint sur son visage avant que ses traits ne se défassent. Il détestait ce moment. Cet instant éphémère durant lequel l’espoir se muait en autre chose. Le Ronan avait l’impression de leur faire du mal, d’être celui qui leur offrait une bougie pour éclairer l’obscurité que le traumatisme avait jeté sur leurs vies avant d’être celui qui soufflait sur cette frêle flamme. Il leur reprenait ce qu’il leur donnait, ce qu’il leur avait donné. Les joies, les peines, les années passées côtes à côtes. Il reprenait tout, sans même savoir la valeur de ces souvenirs, sans même imaginer qu’elle pouvait être le goût amer de cet oubli. Ses yeux posés sur la silhouette installée à côté de lui, il tendit lentement son bras vers la cascade de boucle pendant le long du visage caché par le matelas de la jeune femme. Cette dernière, dans une position extrêmement inconfortable, semblait dormir sa tête posée sur le lit et son corps recroquevillé douloureusement dans la chaise d’hôpital. Attrapant une des boucles de Daegan, il entreprit de la réveiller en douceur, secouant le plus doucement possible la tête de cette dernière malgré ses mains qui ne semblaient pas vouloir lui répondre correctement. L’air assoupie, celle qui devait être sa meilleure amie se redressa tout en lui offrant un léger sourire. « Allonge toi sur le lit, tu seras mieux installée. » Souffla calmement Newt en tapotant la place à côté de lui pour lui faire signe de monter. Face à son regard choqué, le brun lui lança un regard blasé avant de se remettre à tapoter la place à son flanc. Au bout d’un moment, Daegan vint s’allonger à côté de son ami d’enfance, sa tête reposant sur l’épaule de ce dernier alors qu’il l’entourait de son bras droit, lui offrant un oreiller et un peu de réconfort. Entre les mains de la jeune femme se trouvait un cahier corné et usé par ce qui semblait être des années d’utilisation. Observant l’objet, Newt ne posa aucune question, persuadé que la jeune femme avait plus besoin de repos que d’un interrogatoire. Néanmoins, elle posa le cahier entre les doigts incertains du brun avant de souffler : « Il s’agit d’un de tes anciens cahiers de croquis… ses cahiers de croquis. Tu… enfin il, m’a dit de ne jamais regarder à l’intérieur, mais vu que ça t’appartient, je me suis dit que tu pourrais y jeter un coup d’œil. Peut-être que… c’est stupide, mais ça pourrait te rappeler quelque chose. » Un sourire triste étira les lèvres de Newt qui fixait intensément le sommet du crâne de Daegan, cette dernière cherchant à cacher sa gêne en cachant son visage dans l’encolure du garçon qui la serrait contre lui. « Merci. Je vais regarder ça et toi tu devrais essayer de te reposer, tu passes bien trop de temps à l’hôpital. » Bien plus qu’elle ne le devrait pour son bien. Daegan avait une vie entre ces quatre murs, Newton n’était pas idiot. Pourtant, la jeune femme semblait l’avoir mise entre parenthèse au réveil du jeune homme. Comme s’il était la chose la plus importante de sa vie et que le reste n’était que des détails sans importances. Attendant qu’elle hoche la tête, il la regarda bouger légèrement avant qu’elle ne ferme les yeux pour se laisser doucement prendre par le sommeil. Ouvrant le cahier avec quelques difficultés, un de ses bras étant trop occupé à jouer avec les cheveux de la jeune femme installée tout contre lui, il arriva néanmoins à ouvrir le carnet pour découvrir une facette de lui-même qu’il ne connaissait pas. Des esquisses de lieux, de personnes étaient dessinées sur les différentes pages du cahier. Parfois plusieurs dessins se battaient pour la possession d’une seule et même page alors qu’à d’autres endroits un seul croquis pouvait prendre deux pages. Les lieux ne rappelaient rien au brun, les gens, si ce n’était ceux qu’il avait rencontré à son réveil, non plus. Arrivant à la moitié du carnet après une bonne heure passée à observer longuement chaque esquisse, il poussa un léger soupire face à une feuille noir pliée en quatre. Il avait observé chaque dessin, analysé les traits, su faire la différence entre les coups de crayons assurés et ceux plus étant du Newt qu’il n’était pas, qu’il n’était plus. Il avait découvert de la tendresse, de la passion au détour de ses pages. Se rendant contre par la même occasion que l’art de cet autre homme était une porte ouverte vers son cœur. Il avait compris la détresse ressentie par son prédécesseur face à l’incompréhension de ses parents, les premiers émois qu’il avait vécu avec sa petite amie, la peur, les doutes, la tendresse. En dépliant la feuille noire légèrement chiffonnée, ce qu’il observa sur celle-ci semblait être une éclaboussure. A croire que l’artiste qu’il avait un jour été avait laissé des bouillons lourds et torturés de sang s’échapper de son cœur pour s’écraser sur la page avec force et tendresse. Il pouvait sentir dans les traits blancs ce que son prédécesseur n’avait même pas compris. Un léger sourire amusé étira les lèvres du brun qui, continuant à jouer avec les cheveux de Daegan malgré son poignet endoloris et ses mains tremblantes, comprenait ce que le gars qu’il était n’osait admettre. Dans cette bataille entre le noir de la feuille et le blanc du crayon de l’artiste, se trouvait le secret le plus lourd que le Ronan avait du porter. Son dessin était tendre, langoureux presque, dans les traits se trouvait une espèce de ferveur religieuse alors qu’il avait essayé de reproduire au mieux le visage de la jeune femme. Il avait du passer des heures sur cette feuille pour donner à son regard l’intensité de celui qu’il pouvait observer jours après jours. Au bout d’un moment passé à contempler l’œuvre, Newt la replia pour la caller entre deux pages du cahier avant de souffler de sa voix rieuse : « Ton meilleur ami était follement amoureux de toi et après tu te demandes comment j’ai pu croire à mon réveil que c’était toi ma petite amie. C’est tellement ingénu de ta part. » Continuant à sourire légèrement, il laissa son bras retomber mollement sur le matelas, soulagé par l’absence de tension que cette nouvelle position lui offrait. Newt posa ensuite le cahier sur ce qui lui servait de table de chevet avant d’éteindre la lumière. Il comprenait un peu mieux qui avait été le garçon avant lui. Ce qu’il avait pu ressentir. Pourquoi il était aussi obnubilé par Daegan et ce qu’il avait tenté de cacher au monde, mais surtout à lui-même. Même si ça l’amusait, Newt savait qu’il n’y aurait surement jamais un bon moment pour annoncer à la jeune femme en question. Même le temps ne pourrait rendre la nouvelle plus aisée, offrant à la belle le goût amer de ce qui aurait pu être et pourtant n’avait jamais été.
Hello l’ami, j’espère que t’es là parce que Daegan te plait ( Si c'est un roman d'amour faut provoquer l'étincelle. Et les mots crois-moi pour ça, il n'y en a pas décide-toi, embrasse-la.) Pour faire bref, tu as bien vu que le nom de famille n’était pas indiqué. Le pseudo en général est libre, même si j’ai mis le prénom Daegan que j’apprécie. Pareil pour l’histoire, j’ai essayé d’un peu délimiter le caractère et l’histoire, mais sans donner trop de détails pour que ça soit plus facile de s’approprier la jeune femme. Pour l'avatar, si tu es observateur petit padawan ( ), tu as surement vu qu'un gif est de Emily Bett Rickards alors que l'autre est de Elizabeth Henstridge. J'adore le Fitzsimmons (à tous les fans de aos ) donc je me suis dit que j'allais mettre Elizabeth en choix. J'ai aussi pensé à Emily, que j'adore entant que Felicity. Donc l'avatar est assez libre, j'ai aussi pensé à Jenna Louise Coleman, ce qui prouve clairement que je n'ai pas du tout réussi à me décider. Néanmoins, si une de ces trois filles ne te convient pas, on peut toujours en discuter. En ce qui concerne le lien, il n’est bien entendu pas négociable. Ca serait pas marrant sinon. Pour mes attentes au niveau du rp, je m’adapte aisément à la personne en face, même si j’ai tendance à vite dépasser les sept cents mots sans le faire toujours exprès. Mais en soit, tant que Daegan te plait et que tu as envie de la jouer sérieusement sans abandonner le forum au bout de deux jours, ça m’ira très bien. ps : en cadeau offert gratuitement à l’inscription, pour une daegan offerte, un Newt esclave est offert en prime. |
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