Je suis née le 11 novembre 1991 dans la capitale Slovène, Ljubljana. Je n’ai jamais connue ma mère, elle est morte quand j’avais un an et demi. J’ai toujours vécu entouré de garçons : Dimitri qui a six ans de plus que moi et Sergueï qui en a trois de plus. J’ai toujours été la seule fille de la famille. Je suis issue des quartiers riches. En effet, mon père après de brillantes études de commerce, décide de créer une entreprise. En quelques années, il atteint le million de chiffre d’affaires et décide de s’exporter en Slovaquie, en Lettonie, En Lituanie et en Russie. De fil en aiguille, son entreprise grossis jusqu’à devenir une grosse multinational. Dimitri, Sergueï et moi avons toujours eu ce que nous voulions. J’ai toujours été capricieuse et mon père cédait à chaque fois. Pour lui, je n’avais pas eu la présence de ma mère, il se devait de me faire plaisir. J’avais une véritable vie de princesse. A chaque vacance durant l’hiver, on allait faire du ski. J’aurais pu devenir une championne mais étant plus jeune je préférais l’informatique.

A l’école primaire, j’ai de bonnes notes. Je suis l’intello de la classe, celle que les professeurs adorent. Je fais aussi partit du club informatique de mon école, chose qui ne plaît pas vraiment à mon père mais qu’importe. Je suis une fille qui n’a pas beaucoup d’amie. On me rejette parce qu’à l’époque, je ne suis pas physiquement dans la norme. Je me renferme quelque peu sur moi-même. Je fais comme si les réflexions des autres ne m’atteignaient pas mais en fait, elles font mal. J’apprends à me servir des ordinateurs comme personne. J’apprends à pirater différents sites et boite mail. Seulement, je ne le dis pas. Je sais que ce sera un moyen de me venger des autres. Au collège, c’est pareil. En tous cas, lorsque je vivais encore en Slovénie. Je continuais d’avoir de bonnes notes, voire d’excellentes notes au plus grand plaisir de mon père. Je continuais aussi à me perfectionner en informatique. J’étais un peu la fierté de la famille puisque Dimitri avait décidé de lâcher les études pour entrer dans la mafia russe et que Sergueï préférait répondre aux professeurs.

Seulement, l’été de mes seize ans tout changea : mon père nous avait annoncé que nous partions pour les Etats-Unis. Dimitri allait rester en Slovénie, peut-être même déménagé en Russie, au rythme où ça allait et Sergueï allait suivre le mouvement. Il ne voulait pas travailler. Cet été là, j’ai vu ça comme un nouveau départ et durant les vacances d’été, j’ai commencé ma métamorphose. En l’espace de deux mois, j’ai réussis à perdre du poids, à avoir le physique d’une poupée. Rien que dans les rues de Ljubljana, les garçons se retournaient sur mon passage, ce qui n’était jamais arrivé auparavant. J’ai également décidé mon comportement : j’ai un visage qui inspire la confiance et de ce fait je peux faire ce que je veux, de qui je veux. Arrivée aux Etats-Unis, j’ai rapidement été intégré dans le groupe des gens populaires. Le capitaine de l’équipe de basket-ball voulait même sortir avec moi mais j’ai catégoriquement refusé. Maintenant que j’avais un physique, j’avais bien l’intention d’en jouer.

A dix-sept ans, Dimitri me demande de pirater quelques sites pour le compte de la mafia. J’accepte parce que cela me permet de me faire un peu d’argent. Mon père n’est pas au courant, pas plus que mes amis, ni même Sergueï. Mes études se passent relativement bien et je finis par obtenir mon diplôme. Ayant toujours aimé espionner les autres, je décidé de m’orienter dans des études de journalisme. Mon objectif ? Travailler dans la presse à scandale. Raconter des vérités ou des mensonges sur les stars, j’adorerais. Je fais de plus en plus la fête, je couche un peu avec n’importe qui, je profite de ma jeunesse. J’enchaîne les garçons sans me poser de question. Je ne parle jamais de mon passé. Je ne veux certainement pas briser cette image de petite poupée que je me suis donnée. Je me suis aussi découvert une nouvelle passion : les voitures de sport. Je ne fais pas de run mais ça ne me gêne pas d’être spectatrice de ce genre de chose. Surtout qu’il y a pas mal de beau garçons dans ce genre de course, à ce qu’il paraît.
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